Avec l'apparition, en France, de la mise à disposition des vélos en libre service, nous sommes arrivés au paradoxe des comportements entre la France et ses pays voisins. Depuis très longtemps, l'usage du vélo en ville était une pratique courante et très écologique das les pays anglo saxon et du nord de l'Europe. Puis révolution cyclopédique, les français doivent se mettre au vélo et en rangs serrés. Les rateliers de rangement surgissent à tous les coins de rue des grandes villes et donnent l'illusion de vélos flambant neufs faisant du sur place. L'uniformité et le stationnement de ceux ci, à Paris, Mulhouse ou Besançon ne semblent pas correspondre au tempérament libertaire et individualiste des locaux. Alors que à Fribourg en Allemagne, ou à Genève et à Bâle, on trouve des vélos plus anciens, plus désordonnés et plus folkloriques ce qui ne semble pas correspondre au tempérament discipliné et soigneux des autochtones....