Pour un nouveau démarrage
Déjà le soleil orangé s’incline au loin pour tendre ses rayons d’or sur la vigne toute givrée. Celle-ci se laisse portée en s’accrochant par ses vrilles aux longs fils d’argent. Le souffle de l’air est absent, seules quelques rares volutes brumeuses flottent dans la froidure ambiante. Les vrilles de la vigne forment des enlacements interminables tout en se parant de cristaux blancs et scintillants de mille éclats. Il y avait un temps, le fameux rossignol de Colette qui chantait au printemps pour se retrouver ligoté par les vrilles vertes et drues. En ce premier jour de l’année, je vous offre l’image du silence reposant de la vigne qui s’endort, arborant ses vrilles brunes et rigides couvertes de magnifiques cristaux de glaces colorés par le soleil couchant.
Martine Schnoering 13/01/2008 23:00
Yvon 06/01/2008 20:19
Bohnita 02/01/2008 08:52
Philib 01/01/2008 21:41
Richard STANDLEY 01/01/2008 20:18