SERIES DE SIX IMAGES DE SERIES
Oui, un 1er avril à Paris ! Où aller ? Nous sommes le lendemain de Pâques. Paris est envahi de touristes qui sillonnent tous les hauts lieux de la Capitale.
1er avril, poisson d’avril, pourquoi pas l’exposition Maheut au musée de la Marine ? Poissons obligent…
Du monde, il y en a partout, de la Tour Eiffel à Beaubourg, de Notre-Dame à Bercy, de la Bibliothèque Mitterrand à la Madeleine, du Trocadéro aux Champs Elysées … Bref , si je veux éviter la foule, il n’ y a pas trente-six solutions. Le temps est beau, ensoleillé, mais avec une froidure terrifiante.
Finalement, un cimetière, sera une aubaine pour satisfaire mon besoin de quiétude, de repos et de solitude. J’ai déjà parcouru nombre de cimetières parisiens, il me restait à découvrir ceux de l’ouest. Je jette mon dévolu sur celui de Passy. Un havre de bonheur ! En effet, un cimetière peut être un instant de parenthèse où le charme flirt avec l’originalité et l’incongru. Un jardin où le ticket d’entrée reste gratuit et où l’on peut librement côtoyer des espaces variés et extraordinaires. Remonter dans le temps, évoquer des noms célèbres et croiser des sépultures vivantes d’imagination.
Le cimetière de Passy est à l’image de ses occupants ou plutôt de ses pensionnaires. Ils se côtoient sans la moindre animosité. Ils sont arrivés inconscients et assurés de trouver une tranquillité éternelle. On peut les saluer sans qu’il vous rende la politesse, mais ils vous font partager leur espace intime que des proches encore vivant ont façonné à leur intention avec plus ou moins d’oportunité.
Le cimetière de Passy, en ce 1er avril 2013 valait tous les musées de Paris.